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Le projet TCC-SCV en fin de course

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Après deux années de travail, de recherche et d’analyse, les membres du projet européen ont présenté les résultats du projet « skippers sans frontières » lors d’une conférence finale à Bruxelles. Le système de comparaison et les pistes de réflexion pour mettre en œuvre la mobilité des skippers dans leur activité professionnelle ont été abordés avec les représentants de l’Union Européenne et plusieurs autorités nationales présentes ce jour.

Les solutions préconisées

Sous l’égide de la Fédération européenne de la construction nautique (EBI), cette journée fut une opportunité pour appréhender les difficultés de mobilité rencontrées au quotidien par les skippers de navire de plaisance de moins de 24 mètres en Europe. Selon les membres du projet, entre 50 et 75 000 skippers permanents ou occasionnels seraient touchés par ces mesures restrictives. Bien qu’il soit difficile d’appréhender les données économiques liées à ce domaine d’activité, on peut estimer que 60 000 bateaux de charter sont en activité en Europe, et que le chiffres d’affaires engendré par ce secteur représente 6 millions d’euros chaque année.

Comme les diplômes de skippers relèvent des autorités nationales, il n’existe pas aujourd’hui d’équivalence généralisée de ces qualifications ni de leurs prérogatives, ce qui génère des difficultés administratives notoires pour les loueurs ou agence de chartering.

La responsable du projet, Silja TEEGE de l’école maritime Sea Teach, a présenté les deux résultats phares du projet : Une règle de comparaison des qualifications en ligne, et les bases d’un référentiel commun.

Plusieurs personnalités du monde économique de la Plaisance ont contribué au débat à savoir Josie TUCCI, Directrice générale de Moorings,  Serban BERESCU, représentant de l’Organisation Mondiale du Transport Maritime, Claudio Monteiro de Aguiar et  Istvan Ujhelyi, membres du Parlement Européen ainsi que les membres de la Commission Européenne Konstantinos Tomaras and Thomas Strasser  et l’attaché aux affaires maritimes de Malte, David Kerr. Nous noterons aussi la présence de Lara Hidalgo de la Fédération Espagnole du Nautisme ainsi que de Mirna Cieniewicz de l’EBI.

Toutes les informations sont disponibles à travers ce lien http://www.tcc-scv.eu/tcc-scv-conference

 

Attendus du projet :

L’objectif était de comparer objectivement les contenus des diplômes. Cette procédure d’analyse standardisée est aujourd’hui disponible sur le site internet du projet. Elle reprend les référentiels de compétences professionnelles des qualifications croates, tchèques, françaises, allemandes, slovènes, anglaises et espagnoles transcrites par chaque expert référent. Ces compétences sont divisées de la manière la plus petite possible, en Elément Fondamental, afin d’harmoniser les comparaisons. Le logiciel de comparaison en ligne est disponible à l’adresse suivante : http://www.tcc-scv.eu/tcc-scv-tools?tool=real

De même, le projet est en mesure de proposer les bases d’un référentiel commun afin d’informer les skippers des compléments de formation qu’ils doivent mettre en œuvre afin d’atteindre le niveau demandé dans un autre pays. Ce référentiel commun proposé est disponible à l’adresse suivante http://www.tcc-scv.eu/tcc-scv-tools?tool=core

Le projet, commencé en septembre 2014 a pris fin en aout 2016. Des suites sont envisagées à l’issue de cette conférence pour atteindre un référentiel européen de compétences pour les capitaines de bateaux de moins de 24 mètres.

Les capitaines, administrations, loueurs… peuvent étudier la règle de comparaison et renvoyer leurs remarques auprès du site internet du projet qui restera ouvert pendant quelques temps afin de récolter le maximum d’avis.

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