Bassin d’Arcachon, l’appel à la raison et au dialogue de la FIN
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- 28/05/2019
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Sandra Claeys, représentante de la Fédération des Industries Nautiques en Nouvelle Aquitaine, membre de la Commission Permanente du Conseil Maritime de Façade (CMF) et du conseil de gestion du Parc Naturel Marin du Bassin d’Arcachon (PNMBA), est intervenue aujourd’hui face à l’inquiétude légitime des professionnels du bassin d’Arcachon devant le projet d’un nouvel arrêté préfectoral qui menace de restreindre une nouvelle fois le mouillage.
Elle s’est exprimée devant le corps préfectoral, les élus et l’ensemble des professionnels et usagers. Sa demande visant à installer un dialogue a reçu un accueil favorable du Directeur de la Mer. La FIN veille à maintenir un équilibre entre la préservation du milieu et le développement économique, et préserver ainsi des conditions de dialogue acceptables entre les décideurs publics et les acteurs privés.
Voici son intervention :
« Mesdames et Messieurs, je souhaite lancer un appel à la raison, au sein du CMF, parlement de la Mer, lieu d'échanges et de concertation.
La Fédération des Industries Nautiques que je représente est extrêmement inquiète. La semaine dernière s’est tenu un comité consultatif de la Réserve Nationale du Banc d’Arguin auquel un de nos représentants siégeait. Il y a été présenté une nouvelle carte où sont étendues les ZPI (Zones de Protection Intégrale, c’est-à-dire des zones où le mouillage des bateaux de plaisance notamment est strictement interdit) et le Tourlinguet y est confisqué, devenant une ZPI.
Je tiens à dire que toutes les décisions prises au sein de la Réserve Nationale du Banc d’Arguin le sont au détriment de notre filière : d’abord l’interdiction du mouillage de nuit, puis chaque année la volonté de réduire les zones d’accès et de mouillage des plaisanciers. Les industries nautiques sont minoritaires dans ce comité et surtout mises devant le fait accompli ; il nous est par exemple refusé de participer à la commission nautique, au prétexte que nous ne sommes pas des marins !
Je suis très heureuse de constater que les autres activités économiques (ostréiculture, pêche, transport de passagers) continuent à jouir de leurs accès et sont préservées. Je demande la même chose pour la plaisance et le nautisme dont le développement économique est menacé. Nous devons travailler ensemble à éviter les conflits d’usages, comme nous y travaillons ici, et au sein du Parc Naturel Marin, et j’ai demandé à M. le Directeur interrégional de la mer Sud Atlantique, M. Eric Banel, qu’une délégation des professionnels du nautisme menée par la FIN puisse être reçue. ».