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Réseaux d’influence : où et comment la FIN vous représente (1/3)

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A l’occasion des Assises du Nautisme et de la Plaisance aux Sables-d’Olonne les 2 et 3 avril dernier, certains sigles et acronymes sont revenus régulièrement dans les débats. Il nous a semblé que quelques explications seraient les bienvenues afin que chacun puisse décrypter les enjeux qui se jouent dans les différents relais d'influence de la filière.

Aussi, nous vous proposons une série d'articles pour mieux comprendre le rôle de la FIN au sein de ces instances. Pour débuter, voici un premier focus sur la dimension liberté des usages et développement durable des activités nautiques, à travers un éclairage sur l'utilité et le rôle de la CNP, du Comité Nautisme et Plaisance, du SG Mer et du CIMER. 


La Confédération du Nautisme et de la Plaisance (CNP)


Pour commencer, la CNP était partenaire de Ouest-France sur l'organisation des Assises du Nautisme et de la Plaisance.

Créée en 2015, la CNP, la Confédération du Nautisme et de la Plaisance, regroupe les principaux acteurs des quatre grandes familles de la communauté nautique : le monde sportif, les usagers, les industries et services nautiques et les ports de plaisance. La FIN en est un membre fondateur et très impliqué.

Il s’agit de faire entendre une voix commune dans des domaines qui intéressent tous les acteurs du secteur et notamment le partage, les usages, la gestion et la mise en valeur des espaces marins, lacustres et fluviaux.

La CNP est présidée par Yves Lyon-Caen, le président de la Fédération des Industries Nautiques.

Ce rassemblement est né de la conviction que l’unité permet une meilleure reconnaissance et prise en compte par les pouvoirs publics.


Le Comité du Nautisme et de la Plaisance et le Secrétariat Général de la Mer (SG Mer)


Ce en quoi les acteurs avaient vu juste puisque deux ans plus tard est né le Comité du Nautisme et de la Plaisance, une structure de concertation coprésidée par le Président de la CNP et le Gouvernement, incarné par le Secrétaire général à la mer, le SG Mer. Celui-ci est chargé, auprès du premier ministre, de coordonner l’activité gouvernementale concernant la mer. Il se veut le facilitateur, au sein de la machine administrative, du développement de la filière nautique (cf. vidéo ci-dessous jusqu’à 01:59).



Ce rôle, il a vocation à le jouer justement au sein du comité du nautisme et de la plaisance qui associe aux membres de la CNP, les régions littorales et les différents services de l'État pour traiter les problématiques nautiques nécessitant un travail en coordination interministérielle.

Les sujets sont nombreux : observatoire de l’accidentologie, occupation du domaine public maritime, retombées économiques, développement de la pratique sportive, etc.


Le Comité Interministériel de la Mer (CIMER)


Les travaux du comité ont pour objet d’alimenter le Comité Interministériel de la Mer, le CIMER, un outil décisionnel mis en place par le gouvernement pour apporter des réponses aux problématiques maritimes (cf. vidéo ci-dessous jusqu’à 03:59).



Le Premier ministre réunit une fois par an les ministres concernés par la mer (une vingtaine l’année dernière) et acte à cette occasion des décisions sur les sujets remontés par les acteurs.

C’est dans ce cadre par exemple que le gouvernement s’est engagé à financer une partie de la déconstruction des bateaux de plaisance par une quote-part de la fiscalité plaisance (DAFN).

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