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Communiqué | 2021 confirmée comme l’année du rebond pour l’industrie nautique française

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A l’occasion de sa conférence de presse de rentrée annuelle, la Fédération des Industries Nautiques (FIN) a présenté l’état de santé économique de la filière française.

2021 confirmée comme l’année du rebond pour l’industrie nautique française

L’industrie nautique est désormais revenue à son niveau avant la crise liée au COVID. L’enquête économique de la saison 2021* montre une progression de 4,9% du chiffre d’affaires de la filière et un taux d’export de la production française inégalé jusqu’alors, se situant désormais à 79%. Cette dynamique est particulièrement soutenue au sein de différents segments.

« Plusieurs secteurs ont battu des records. C’est le cas pour le marché du multicoque habitable, en progression de près de 10%, mais aussi pour le marché de l’occasion qui a fait un bond de + 17%. S’agissant du secteur de la glisse et de la pleine nature (canoë, kayak, paddle...), nous observons une progression exceptionnelle du chiffre d’affaires à + de 60% pour 53 000 unités produites. Tous ces bons résultats sont la marque d’une popularité croissante et durable de la pratique nautique » se félicite Jean-Paul Chapeleau, Président de la FIN.

Une saison estivale nautique 2022 qui affiche un bon bilan général 

De + 5% à + 7% pour la location fluviale, une progression de 10 à 14% pour la location maritime, en métropole comme en outre-mer, l’ensemble des professionnels de la FIN ont fait état d’une activité sur l’eau soutenue lors de la saison estivale.

Du côté des ports de plaisance, Michaël Quernez, Président de la Fédération Française des ports de plaisance estime « que si l’arrière-saison confirme la tendance, nous pensons faire mieux qu’en 2019. Cette dynamique est portée par les Français bien sûr, qui ont été au rendez-vous, mais aussi par le retour de la clientèle étrangère, après deux années compliquées ».

La Fédération Française de Voile, les Glénans, les associations, centres nautiques…, toutes les structures d’accueil contactées par la FIN font part d’une pratique soutenue sur tous supports et pour tous les publics.

Une nouvelle génération nautique, en recherche d’évasion, fait émerger des attentes différentes et de nouveaux défis

« L’activité outdoor sur l’eau est un remède à la morosité d’un monde de plus en plus anxiogène. Les différentes crises, sanitaires, économiques, sociétales, environnementales, font de la pratique aquatique une valeur refuge synonyme d’évasion, de liberté et de lâcher prise. Dans ce contexte, une nouvelle génération de pratiquants émerge » estime-t-on du côté de la FIN.

Déjà observée l’année dernière, la tendance d’un renouvellement générationnel se confirme. Plus jeune et plus concernée par les problématiques environnementales, mais aussi moins expérimentée sur l’eau, cette nouvelle génération nautique doit nécessairement être mieux accompagnée. Le secteur a besoin de skippers bien formés, de lieux d’accueil modernes et performants. La bonne dynamique du marché de l’occasion nécessite aussi de mieux sécuriser l’acheteur. La saison estivale a été émaillée par des problèmes environnementaux comme le manque d’eau sur certains secteurs ou la présence massive d’algues sur certains canaux. Partout, des efforts doivent impérativement être conduits pour mieux accompagner le développement d’un tourisme nautique durable, rappelle la fédération professionnelle.

Des entreprises solides face aux incertitudes à venir

Les chiffres présentés par la FIN montrent que la filière nautique française a fait preuve de résilience, d’adaptation et d’agilité face aux récentes crises. Comme de nombreux autres secteurs de l’économie française, les professionnels du secteur doivent faire face depuis plusieurs mois à d’importants problèmes d’approvisionnement qui retardent les livraisons et à une flambée du prix des matières premières. La crise énergétique va encore complexifier la production et l’exploitation des entreprises.

« Si des incertitudes et des risques demeurent prégnants actuellement, force est de constater que nos entreprises font preuve d’une grande solidité. Elles sont aujourd’hui mieux armées pour faire face à un contexte incertain et pourront évidemment toujours compter sur le soutien de leur fédération pour les aider » a conclu Jean-Paul Chapeleau.

* Rappelons que chaque année la FIN mène une vaste enquête tenant compte notamment d’une enquête filière, de différentes enquêtes de branche, des chiffres relatifs aux immatriculations, aux permis, du marché de l’occasion, des locations maritimes comme fluviales…


Contacts Presse : BPFConseil

Solène Antoine – solene@bpfconseil.com - 06 30 19 79 77
Béatrice Parrinello-Froment – beatriceparrinello@bpfconseil.com - 06 63 72 16 06

 

 

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