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Communiqué de Presse : La FIN s'exprime sur l'édition 2017 du Yachting Festival de Cannes

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Après un premier jugement qui lui a été favorable, la FIN regrette l’échec de la médiation de la Mairie de Cannes et exprime ses plus vives inquiétudes quant à la mise sous influence du salon nautique de Cannes.

Le 21 octobre dernier, la Fédération des Industries Nautiques (FIN), syndicat professionnel de l’industrie nautique Française, représentant 80% du chiffre d’affaire de la filière, s’est vue obligée de mettre un terme au contrat qui la liait à Reed Expositions, filiale du groupe anglo-saxon Reed Exhibitions, pour l’organisation de ses deux salons
nautiques (Paris et Cannes).

Agissant en qualité de propriétaire du salon de Cannes, la FIN avait saisi le Tribunal de Grande Instance afin de statuer sur la nullité d’une clause qui imposerait à la FIN, la société Reed comme concessionnaire du salon de Cannes pendant plus de 20 ans.

Le Groupe Reed avait alors demandé au juge des référés qu’en urgence, lui soit reconnu le droit d’organiser, seul, le salon nautique de Cannes et qu’il soit interdit à la FIN de communiquer sous peine de sanction financière.

Sans attendre la décision qui devait intervenir à la fin du mois de décembre, la société Reed avait, dès le 30 novembre, débuté la commercialisation de ce salon.

Dès le 23 janvier, Reed avait annoncé que le référé ne changerait rien, suscitant une inquiétude manifeste parmi les exposants.

« Mais quelle qu’elle soit, elle [la décision en référé]  ne permettra aucunement de trancher le litige qui oppose la FIN à Reed. Seul le jugement du TGI, saisi au fond par la FIN, est en mesure de donner raison à l’une ou l’autre des parties », et d’ajouter : « Compte tenu des délais d’instruction du dossier, la décision n'interviendra vraisemblablement pas avant de très nombreux mois ».

Comment expliquer cette déclaration si ce n’est comme une communication qui préparait l’échec judiciaire que craignait Reed ?

« Déclarer n’attacher aucune importance à une action en justice que l’on a soi-même engagée est une bien curieuse attitude », commente Fabien Métayer, Délégué Général de la FIN.


La première décision de justice a rejeté toutes les demandes de Reed et l’a condamné aux dépens.

Cette décision, qui lui est très favorable, a été accueillie avec beaucoup de gravité par les responsables de l’industrie nautique Française.

Le 3 février au soir, la Fédération des Industries Nautiques, réunie en conseil exceptionnel, a donné mandat au Bureau exécutif pour tenter une ultime médiation et a sollicité, une nouvelle fois, l’aide des autorités cannoises.

« Les 20 administrateurs ont été unanimes. Ils ont décidé de ne pas communiquer publiquement pour tenter de trouver une solution acceptable. Le salon de Cannes est un enjeu économique avant tout pour l’industrie Française. En tant que propriétaire du salon, la FIN a sollicité l’aide active du maire de Cannes et du Président de la CCI pour amener Reed à adopter une position raisonnable », rapporte Yves Lyon-Caen, Président de la FIN.

La proposition de la FIN : réactiver le contrat avec Reed pour préserver l’édition 2017 et sauvegarder les intérêts de l’industrie nautique et des exposants.

Compte-tenu de l’urgence à organiser correctement le prochain salon nautique de Cannes, la FIN permettait ainsi à Reed de rester l’organisateur technique tandis que la FIN pouvait agir comme le garant des intérêts des exposants.

La médiation de la Mairie de Cannes se solde par un échec

« Cette médiation est un échec. Reed a refusé de participer à la réunion au motif que la FIN était représentée par son Vice-Président. Ce prétexte ne doit pas dissimuler le vrai motif de Reed, qui est le refus de reconnaitre son échec judiciaire et d’en accepter les conséquences », a commenté Yves Lyon Caen. Et d’ajouter : « C’est à la FIN qu’il appartient de décider qui la représente, et non à Reed».
La FIN regrette que la Mairie de Cannes, qui s’était proposée dès le 20 décembre 2016 comme médiateur, consente passivement au coup de force de Reed, en dépit de la décision de justice et des enjeux majeurs pour  l’industrie nautique.

L’industrie nautique Française craint une mise sous influence

Si la Fédération des Industries Nautiques a conscience des enjeux locaux, elle ne peut accepter, sans réagir, qu’une société, filiale d’un groupe étranger, prenne la main sur un salon aussi stratégique pour son économie.

Un conseil exceptionnel de la FIN se tiendra Lundi 13 février et examinera toutes les initiatives susceptibles d’être prises face à ce coup de force.
Dans l’immédiat, dans l’intérêt de leurs entreprises, la FIN appelle les exposants à procéder à leur inscription auprès de Reed pour respecter la date limite du 28 février.

Service de presse de la Fédération des Industries Nautiques :
My RP by BPFConseil - Béatrice Parrinello Froment
06 63 72 16 06 - beatriceparrinello@bpfconseil.com


 


 

After an initial judgement in their favour, much to the FIN’s regret the mediation sought with the Mairie de Cannes has failed and it is deeply concerned about the knock-on effect this will have on the Cannes boat show.

On 21 October 2016, the Nautical Industries Federation (FIN), the French nautical industry’s professional syndicate, representing 80% of the network’s turnover, was forced to terminate the contract, which bound it to Reed Expositions, a subsidiary of the Anglo-Saxon group Reed Exhibitions, for the organisation of its two boat shows (Paris and Cannes).

In its capacity as the owner of the Cannes boat show, the FIN filed a complaint with the high court so as to rule on the nullity of a clause that would require the FIN to take on the Reed company as a contractor for the Cannes boat show for over 20 years.

The Reed Group then put in an urgent application to the judge in chambers to grant it the sole right to organise the Cannes boat show and prohibit the FIN from communicating on the subject, with financial penalties incurred if this were to happen.

Without awaiting the decision, which was due to be aired in late December, the Reed company began marketing the show from 30 November.

On 23 January, Reed announced that the summary proceedings did not change the situation in any way, which subsequently raised concerns among the exhibitors.

But whatever happens, it [the interim decision] would in no way resolve the dispute between FIN and Reed. Solely the TGI’s decision, submitted on its merits by the FIN, is in a position to support one or other of the parties”, adding: “Given the timeframe for examining the case, the decision would most likely take a great many months”.
So how could this statement be explained other than through a communication that in some way prepared for the judicial failure feared by Reed?
Stating that you attach no importance to a legal action that you yourself have undertaken is a very curious attitude”, comments Fabien Métayer, Chief Representative of the FIN.

The first court decision dismissed all Reed’s requests and ordered it to pay the costs.

This decision, though very much in its favour, was greeted with great seriousness by those in charge of the French nautical industry.

On the evening of 3 February, the French Nautical Industries Federation, gathered together in an extraordinary council, gave the Executive board the authority to attempt one last mediation and, once again called upon the assistance of the relevant bodies in Cannes.

The 20 administrators were unanimous. They decided not to communicate publically in a bid to find an acceptable solution. The Cannes boat show is primarily an economic challenge for French Industry. As the owner of the show, the FIN called upon the active support of the Mayor of Cannes and the President of the CCI to get Reed to adopt a reasonable stance”, explains Yves Lyon-Caen, President of the FIN.

FIN’s proposal: to reactivate the contract with Reed so as to preserve the 2017 edition and safeguard the interests of the marine industry and the exhibitors.

Given the urgent need to properly organise the next Cannes boat show, the FIN thus enables Reed to continue in its role as technical organiser whilst the FIN acts as guarantor that the exhibitors’ best interests will be observed.

Mediation with the Mairie de Cannes ends in failure

This mediation has failed. Reed refused to participate in the meeting on the grounds that the FIN was represented by its Vice-Chairman. This pretext must in no way conceal Reed’s true motive, which is its refusal to recognise its legal failings and to accept the consequences”, commented Yves Lyon Caen. “It’s down to the FIN to decide who represents it and not Reed”.

The FIN regrets the fact that the Mairie de Cannes, which put itself forward as mediator on 20 December 2016, has passively consented to the hostile takeover by Reed, in spite of the legal decision and the major challenges for the marine industry.

The French marine industry fears being put under pressure
Though the French Nautical Industries Federation is aware of the local challenges, it cannot simply accept that a company, the subsidiary of an overseas group, is taking control of a boat show that plays such a strategic role in its economy.

An extraordinary council of the FIN will be held on Monday 13 February and will examine all the initiatives likely to be taken in this hostile takeover bid.

In the immediate future, in the interest of their companies, the FIN is calling upon the exhibitors to proceed with their registration with Reed so as to adhere to the deadline of 28 February.

Press office for the French Nautical Industries Federation :
My RP by BPFConseil - Béatrice Parrinello Froment
06 63 72 16 06 - beatriceparrinello@bpfconseil.com

 

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