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Fluvial et transport de marchandises : une tendance d'avenir ?

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© unsplash.com

Malgré un réseau de quelque 8500 kilomètres de voies navigables (le plus important d’Europe), la France peine à exploiter pleinement ses fleuves. Ainsi, le transport fluvial de marchandises ne représente que 3% du trafic, loin derrière le routier (87%) ou le ferroviaire (10%). En Allemagne, la part du fluvial atteint 10% et aux Pays-Bas, 40%. Toutefois, ce secteur tend à progresser de manière significative.

"Depuis le début de l’année 2019, au global du trafic intérieur national, on est sur un taux de croissance de 20% par rapport à 2018", déclare Thierry Guimbaud, directeur général des Voies navigables de France (VNF).

Dans les faits, le fluvial pourrait s’imposer comme un mode de transport d’avenir grâce à la combinaison de 3 atouts :

  • L’acheminement de grandes et lourdes quantités : un bateau peut transporter jusqu’à 5.000 tonnes, soit l’équivalent de 4 trains ou 450 camions remplis,

  • Les délais de livraison : ce mode de transport n'est pas concerné par les embouteillages des entrées de villes, d'où une efficacité certaine à respecter les délais annoncés,

  • Son impact environnemental modéré : selon l’Ademe, le transport fluvial émet de 8,8 à 34,7 grammes de CO2 par tonne au kilomètre (selon le type de bateau et la voie d’eau), contre une fourchette de 60 à 100 grammes pour le routier et de 1,7 à 20 grammes pour le ferroviaire.

Lire l'article du site Capital.fr



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