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Communiqué : la FIN appelle à accompagner la planification maritime de moyens dédiés aux projets territoriaux

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La Fédération des Industries Nautiques (FIN) a organisé ce lundi 5 novembre une conférence en collaboration avec le Sénateur Michel Vaspart, Président du Groupe d’études sur la mer et le littoral. Elle a rassemblé 150 personnes au Sénat.


Contexte :


En application de la directive du 23 juillet 2014 établissant un cadre pour la planification de l’espace maritime, les Etats membres de l’Union Européenne (à l’exception des Etats enclavés) doivent procéder à la planification de leur espace maritime. Selon la définition de la Commission européenne, « il s’agit de planifier où et quand les activités humaines se déroulent en mer, afin de garantir autant que possible leur efficacité et leur durabilité.» Les plans doivent être établis au plus tard le 31 mars 2021. Concrètement, ils organiseront les usages futurs des espaces marins pour les six prochaines années et serviront de référence à l’ensemble de la réglementation maritime et littorale.


Le nautisme, créateur de richesses durables


« L’industrie nautique doit progresser pour inscrire ses pas dans le respect du développement durable. Mais la protection du milieu exige une production de richesses et donc un projet territorial. Le nautisme et la plaisance agissent comme un levier, créateur de richesse et de préservation » a rappelé Yves Lyon-Caen.

Forte de cette conviction, la FIN s’est mobilisée depuis un an pour que le nautisme et la plaisance soient reconnus au sein des futurs documents stratégiques comme un secteur participant pleinement à la croissance bleue des territoires littoraux.


2019, année charnière pour sortir d’un exercice conceptuel et mettre en place une politique de moyens ambitieuse, au service de projets territoriaux


En France, ce processus de planification est enclenché et doit prochainement aboutir à fixer les grands objectifs socio-économiques et environnementaux. L’année 2019 sera une année charnière. En métropole, les projets stratégiques seront définitivement adoptés en avril et permettront l’ouverture d’une deuxième phase : l’élaboration des plans d’actions et des dispositifs de suivi. Dans les bassins ultra marins, la consultation du public sera ouverte au premier semestre.

Stephan Constance, Vice-Président de la FIN, s’est fait le porte-voix des acteurs économiques qui soulèvent désormais la question des projets et des moyens pour concrétiser cette politique maritime.

D’après Frederic Moncany de Saint Aignan, Président du cluster maritime, « la planification maritime est un outil indispensable pour développer l’économie maritime ». Reconnaissant que, s’il y a « aujourd’hui une meilleure appropriation de la démarche, il est nécessaire désormais d’apporter des réponses concrètes avec des engagements financiers, projet par projet, en lien avec le comité France maritime ».

 « Le cadre est posé, il faut des projets, des ressources et une articulation entre les acteurs locaux fondée sur un dialogue. Vient désormais le temps critique de la planification française », a conclu Yves Lyon-Caen.

Pour en savoir plus :

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