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Les fondamentaux de l’export

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Une démarche à l’international peut s’avérer une stratégie gagnante : inventaire rapide des fondamentaux à avoir en tête.

Pourquoi s’y intéresser ?

 

  • Parce que la France jouit d’une bonne réputation. Elle est leader mondial de la voile, de la glisse… et quatrième producteur mondial de bateaux à moteurs.
     
  • Parce que c’est l’opportunité d’appréhender de nouveaux marchés. En 2013, la production française réalisée à l’international représentait ainsi près de 72% du chiffre d’affaire global du secteur, soit 739,39 millions d’euros.
     
  • Parce que les aides sont nombreuses. Toutes les entreprises peuvent tirer leur épingle du jeu grâce à une multitude de dispositifs d’aide nationaux, régionaux et parfois même locaux, allant du conseil technique au financement de projet.


Pour en savoir plus :
- Fédération des industries nautiques
- Coface
- Business France
- Bpifrance

 

Par quoi commencer ?

 

  • Se renseigner sur le marché visé, les habitudes culturelles de ses habitants, le taux de change de sa monnaie, sa réglementation, etc.
     
  • Budgéter la démarche : coûts de prospection, d’adaptation du produits ou service, de couverture de risques, ressources humaines, etc.
     
  • Identifier les aides auxquelles on peut prétendre
     
  • Se rendre sur place, participer à des salons, rencontrer des acteurs, des clients potentiels, se forger un carnet d’adresses
     
  • Se protéger contre les risques de copies, grâce à l’INPI et son équivalent international, l’OMPI (Organisation Mondial de la Propriété Intellectuelle)


Pour se documenter :
- Fédération des industries nautiques
- Moniteur du Commerce International
- Business France
- Direction Générale du Trésor


Quels sont les risques ?

 

  • Non-paiement par le client
     
  • Non transfert des fonds en raison d’une catastrophe naturelle ou de l’instabilité politique du pays
     
  • Pertes lors de la conversion de devises
     
  • Détérioration de la marchandise, vol, perte ou retards dans le transport, etc.


La COFACE, les banques et autres organismes assureurs et financiers proposent cependant un panel important de dispositifs de protection : outils d’évaluation des risques, assurances, options de change, avances en devises, instruments de paiement adaptés, etc.
 

Pour en savoir plus :
- Coface
- Euler Hermes
- Delcredere Ducroire
- etc.


Comment gérer le transport ?
 

  • En recourant à des transitaires dont le métier est la gestion administrative, juridique et logistique du fret, y compris pour les marchandises « hors gabarits »
     
  • En souscrivant dans la mesure du possible une assurance supplémentaire. Le remboursement des marchandises en cas de perte, vol ou détérioration de la marchandise est en effet calculé -lorsque le transporteur est jugé responsable- sur la base du poids des marchandises endommagées et non sur leur valeur réelle.
     
  • En faisant certifier la qualité de son conditionnement par un organisme spécialisé tel que l’Afnor.org, afin de dégager toute contestation sur le sujet, l’exportateur étant responsable du bon emballage de ses produits.


Transporteurs et agents transitaires : zieglergroup.com, cma-cgm.fr, challenge-int.fr, Freighte.com, Multitrans.fr, Altead.com


Comment dédouaner ?

 

  • En remplissant une « déclaration d’échange de bien » pour les exportations au sein de l’Union européenne ou un « document administratif unique » pour le transport dans un pays tiers.
     
  • En se faisant délivrer un certificat d’origine.
     
  • En connaissant la valeur de sa marchandise, frais de pré-acheminement inclus.
     
  • En identifiant le code TARIC permettant de déterminer les taux de droit de douanes et d’autres informations relatives au produit, au pays d’origine et au pays de destination.

 

Plus d'informations sur douane.gouv.fr

 

 

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