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Lancement officiel de l’APER PYRO le 7 juin 2016 à Saint-Cyprien (66)

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Le 7 juin 2016, à la capitainerie du Port de Saint-Cyprien (66750), L’APER PYRO a invité les journalistes et les professionnels de la filière à son opération de lancement sous la forme d’une conférence de presse.

L’APER PYRO a pour but « d’organiser et d'animer la filière à responsabilité élargie des producteurs de la pyrotechnie dans le secteur du Nautisme ». Créée le 6 décembre 2015 sous l’impulsion de la Fédération des Industries Nautiques, l’association a été agréée en tant qu’Eco-Organisme par arrêté du Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie le 22 décembre 2015.

Les feux de détresse sont obligatoires pour les plaisanciers. Tous les 3 ans ils arrivent à expiration. Jusqu’à présent, en l’absence d’une  filière adaptée ou connue, ils étaient jetés avec les ordures ménagères, ce qui représente un danger. Ils ont été responsables de plusieurs départs de feux aux conséquences importantes notamment dans les Pyrénées Orientales.

C’est ce qui a poussé le SYDETOM 66 (Syndicat Départemental de Transport, de Traitement et de Valorisation des Ordures Ménagères et déchets assimilés) a réagir pour sensibiliser les plaisanciers. En 2013, suite à des actions de communication importantes et l’organisation d’une collecte, ils ont pu récupérer dès l’année suivante 836 kg de fusées et objets pyrotechniques représentant 167 kg de matière explosive.

Afin de répondre à cette problématique à l’échelle nationale, l’APER PYO va donc organiser et animer la collecte pour 3 types de pyrotechnie (feux à mains, fumigènes flottants et fusées parachutes) selon des critères garantissant une sécurité  à chaque étape et un respect des règles environnementales.

Ses adhérents sont donc les metteurs sur le marché des produits pyrotechniques à destination des plaisanciers. Ce sont eux qui financent l’ensemble du dispositif à travers une cotisation annuelle, basée sur un barème d’éco-participation, qui permet la prise en charge de la totalité des coûts de collecte et traitement.

Le principe du « un pour un » s’appliquera donc maintenant aux feux de détresse périmés. Lorsqu’un plaisancier achètera un nouvel équipement, il pourra déposer l’ancien gratuitement dans les magasins d’accastillage (équipés d’une vitrophanie « Point de collecte). Un transporteur agréé pour les matières dangereuses (réglementation ADR) les collectera pour les acheminer jusqu’au centre de traitement agréé (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement).

Pour en savoir plus :

 

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