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Liberté de navigation fluviale : la FIN lance un appel pour éviter une France nautique à deux vitesses

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Depuis le décret du 11 mai 2020 relatif à l’état d’urgence sanitaire, il est nécessaire que chaque maire demande à son préfet de département d’autoriser les activités nautiques et de plaisance, en mer mais aussi en eaux intérieures. Si le cas des départements littoraux fait désormais l’objet d’une couverture quasi-totale du littoral (même si des restrictions demeurent, voir ici le tableau référencé par la FIN), la situation sur les fleuves, rivières et cours d’eau français est bien différente.

Dans la majorité des départements traversés par des voies navigables, les arrêtés préfectoraux nécessaires à la pratique nautique n’ont pas encore été pris, empêchant ainsi toute navigation fluviale de plaisance (alors même que VNF ouvre progressivement son réseau de voies navigables qui représente 80% du total du réseau).

L’accès aux eaux intérieures revêt pourtant des enjeux touristiques et économiques majeurs pour l’ensemble des territoires. La France compte 556 installations portuaires ou haltes nautiques et constitue avec 8 500 km de voies navigables et d’innombrables lacs ou plans d’eau ouverts à la navigation de plaisance, le plus long réseau d’Europe. Cette situation prive par ailleurs les professionnels de la location fluviale d’une reprise d’activité. Activité pleinement saisonnière, aujourd’hui très fragilisée, ses professionnels ont tout mis en œuvre pour être prêts à accueillir leurs clients dès le 11 mai en respectant un cadre sanitaire strict, sur la base d’un guide élaboré par la Fédération des Industries Nautiques (FIN).

Dans ce contexte, la FIN et les professionnels qu’elle représente, demandent aux préfets et à tous les élus concernés, le rétablissement de la liberté de navigation fluviale au plus vite.

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